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TUNISIE XXI over-blog.com

Histoire moderne et contemporaine, Education, Pédagogie, Actualités politiques et socio-économiques, développement régional et Territorial,témoignage...

Béja: Pole de Développement Régional et National d'avenir

Introduction

Nommé gouverneur à Béja le 7 septembre 2015, la vision que je me propose de présenter a pris forme durant l’exercice de cette fonction. Son point de départ fut certes le débat qui s’est organisé autour du plan régional de développement 2016-2020. En effet quand je pris mes fonctions, l’élaboration de ce plan était en cours et occasionnait des débats riches et édifiants. Mais cette vision fut aussi le fruit de la prise de contact avec l’espace et les hommes tout au long des trois premiers mois de mon exercice, du savoir acquis au cours du traitement des dossiers de développement régional et des projets sectoriels de développement. Elle fut aussi le fruit des débats du Conseil Régional et autres débats informels menés avec divers acteurs et intervenants dans le développement régional. Il va sans dire que ma formation initiale fut pour beaucoup dans l’élaboration de cette vision, étant géographe de formation, j’ai toujours manifesté un intérêt particulier pour les questions du développement régional, de l'aménagement territorial et de l’organisation de l’espace en général.

Tout est parti d’un constat qui me laissait perplexe : le gouvernorat de Béja accuse un paradoxe entre des atouts qui recèlent des opportunités réelles de développement d’une part et un niveau de développement qui le classe à la queue des gouvernorats du pays d’autre part. En effet, il occupait le 17ème rang à l’échelle nationale selon l’indice de développement régional en 2015. Résoudre ce paradoxe est non seulement une opportunité pour Béja, j’avais la ferme conviction que c’est aussi une opportunité pour la région du Nord-Ouest et pour la Tunisie.

Cette vision s’articule en trois axes : atouts et opportunités, composantes et objectifs et conditions de mise en œuvre.

Comment capitaliser ces atouts ? Comment saisir ces opportunités ? Comment motiver citoyens, partis politiques, société civile et les impliquer dans un effort collectif d’enrichissement et d’appropriation de ce Projet Régional de Développement et de sa mise à exécution ? Ce sont là les questions essentielles qui véhiculent les vrais défis pour le développement socio- économique du gouvernorat de Béja pour les années à venir qui méritent réflexion.

I. Des atouts indéniables et des opportunités à saisir

Le gouvernorat de Béja jouit de tous les attributs d’un Pôle de Développement Régional et National d’avenir :

-  Une situation géographique avantageuse caractérisée par la proximité de la capitale et la centralité par rapport à la région du Nord-Ouest ce qui lui concède à la fois le rôle de plateforme et d’interface économique. J’avais la ferme conviction que les années à venir verront le Grand Tunis se « décharger » sur Béja en termes d’investissements, de localisation industrielle et d’activités tertiaires.

- Des richesses naturelles variées et abondantes: diversité des milieux naturels, grande étendue des surfaces agricoles à sols majoritairement riches, ressources hydrauliques importantes: trois grands barrages, une soixantaine de lacs collinaires, un cours d’eau important : le Medjerda, un espace forestier sur 110 milles ha presque vierge, des substances utiles en abondance (argile, sable, carbonates, gypse…), une des plus belles côtes du pays sur 26 km entre Zouaraa et Cap- Nègre…

- Un potentiel touristique et culturel d’une grande richesse. La diversité des paysages naturels, les plages de Zouaraa, Mgaseb et Cap-Nègre sont d’une beauté inégalée : mer, plages, montagnes et forets se côtoient dans une harmonie ensorcelante favorisent à la fois le tourisme balnéaire et environnemental. La richesse en sites archéologiques parsemés dans tout le périmètre du gouvernorat et quoique mal entretenus, l’existence de villes anciennes telles Béja, Medjez-el-Bab, Testour, Téboursouk et Thibar avec des traditions riches favorisent le tourisme culturel. 

- Une production agricole importante, en dénote la part du gouvernorat dans la production nationale : 30% des céréales, 15% du lait, 12% de la viande rouge, 65% de la production de la pêche en eau douce, 10% des tomates…sans oublier une production fruitière et oléicole de plus en plus importante et de qualité. L’huile d’olive de Chaouach- Toukaber et de Téboursouk est primé à l’échelle mondiale, les abricots et grenadines de Testour sont renommés à l’échelle du pays.

- Une dizaine de zones industrielles sur 120 ha dont la plupart sont aménagées, d’autres sont en cours d’aménagement et des locaux industriels prêts à l’exploitation.

- Une infrastructure universitaire qui - quoique modeste - offre un substrat réel pour une recherche scientifique adaptée aux besoins économiques régionaux et qui demeure perfectible dans les années à venir.

- Une desserte routière importante qui réduit le temps et les couts : l’autoroute A3 qui fait de Béja un port sec d’envergure pour desservir la région du Nord-Ouest et l’espace Maghrébin.

- Une desserte ferroviaire non moins importante, qui jouerait un rôle plus important dans le développement économique moyennant le dédoublement de la ligne, le réaménagement des stations et l’aménagement d’une plateforme bimodale rail-route à Medjez-el-Bab, vrai portail du Nord-Ouest.

- Une desserte en gaz de ville déjà en cours de réalisation depuis le début 2017. Ce projet, renforcera l’attractivité régionale en termes d’investissement et de localisation industrielle et améliorera le niveau de vie des ménages.

- Un savoir-faire agricole multiséculaire et des traditions bien établies dans ce secteur économique essentiel et qui demeurera un levier incontournable pour tout projet régional de développement. « Grenier de Rome » durant la période antique, Béja connut l’implantation de colons français et italiens durant la période coloniale, les vestiges de leur présence dans des coins parfois extrêmement reculés sont encore visibles. Cette présence a quand même été pour beaucoup dans le développement de cette activité et particulièrement celle des grandes cultures et celle de la valorisation de la production laitière.

- Une élite sociale et intellectuelle à dominante consensuelle malgré une diversité idéologique et politique. Il est vrai que l’influence de cette élite intellectuelle a certaines limites. Il s’agit encore de cercles de réflexion ou de cercles partisans restreints sujets à des dissensions réelles. Cependant, la tendance consensuelle est de plus en plus concrète, elle va s’accentuant avec le temps et elle ne peut qu’être bénéfique pour l’avenir de la région. Il est vrai aussi que cette tendance consensuelle se cristallise encore autour de personnalités influentes en raison de leur notoriété sociale ou de leur pouvoir matériel, comme autour « d’allégeances subalternes» territoriales ou sociales, c’est l’effet historico-culturel dont l’influence se fera sentir encore pour longtemps. Cependant, cet esprit consensuel évolue, quoique lentement, pour se cristalliser de plus en plus autour d’idéaux et d’objectifs régionaux communs. 

- Un climat social propice à l’investissement et à la croissance économique grâce à l’esprit coopératif des diverses représentations régionales des organisations nationales, et particulièrement l’Union Régionale du Travail. La mort de Haj Mohamed Ben Yahya, secrétaire général de l’Union Régionale du Travail, survenue le 8 avril 2018 suite à une longue maladie est certes une vraie perte pour la région, mais l’esprit coopératif et hautement responsable a des émules dans cette organisation régionale.

 Les opportunités de développement économique que recèle le gouvernorat sont multiples. Le Plan de Développement Régional 2016-2020 a arrêté une stratégie de développement axée sur la valorisation des atouts dont jouit le gouvernorat et propose une série d’opportunités d’investissement dans divers domaines:

- L’industrie de transformation dont l’agro-alimentaire comme choix fondamental dans la stratégie de développement économique, mettant à profit la diversité de la production agricole d’une part et la proximité de deux grands marchés : le Grand Tunis et le marché Maghrébin d’autre part.

- Les filières agricoles : la filière céréalière, la filière des légumineuses, la filière laitière, la filière de la viande rouge, la filière forestière, la filière de la pêche en eau douce, la filière de l’apiculture… pour une agriculture moderne, diversifiée, performante et respectueuse des équilibres environnementaux.

- L’écotourisme mettant à profit la diversité des milieux naturels et des paysages.

- Diverses activités industrielles mettant à profit les zones industrielles, une production agricole importante, des substances utiles en abondance et la proximité du port de Rades et de l’aéroport de Tunis-Carthage qui ne sont plus qu’à 60 minutes grâce à l’autoroute A 3.

- Les activités de services en rapport avec l’agro-alimentaire, l’industrie, les ressources humaines, la culture, la recherche scientifique… et qui englobent formation, communication, logistique, écotourisme, hébergement, restauration ...

II. Composantes de la vision et ses objectifs 

Cette vision s’articule autour des composantes suivantes :

-  Désenclavement et connectivité des territoires. En effet, l’un des obstacles majeurs à tout effort de développement régional est le cloisonnement de certains espaces extrêmement importants dans la structure économique régionale. Le relief accidenté, la nature des sols argileux, une pluviométrie abondante, la dispersion des habitants ruraux à hauteur de 56% et une desserte routière inexistante ou encore rudimentaire dans les campagnes ralentissent le développement économique régional. Un constat frappant a attiré mon attention dès les premiers jours de ma prise de fonction à Béja : les faibles rapports économiques entre les gouvernorats de Béja et de Bizerte malgré une desserte routière de bonne qualité sur 90 km. Pour témoin, un trafic très faible qui intéresse particulièrement les flux d’homme, les flux strictement économiques étant  négligeables. C’était à mon sens une opportunité de développement mal exploitée mais qui dénote si besoin est du cloisonnement des territoires et des espaces au sein du gouvernorat et inter-gouvernorats. Il va sans dire que cette situation témoigne aussi de la forte influence qu’exerce le Grand-Tunis sur ces territoires, Béja est toujours l’hinterland de la capitale, cette situation ne changera pas de sitôt.

- La qualification des ressources humaines en rapport avec les besoins actuels et à venir en main d’œuvre. Chose paradoxale : malgré un taux de chômage élevé dépassant la moyenne nationale, le manque de main d’œuvre à faible et moyenne qualification est sensible. Cela se vérifie par exemple dans le secteur du textile, deux entreprises qui se sont implantées à Oued Zarga et à Téboursouk en 2017, successivement Azuretex et Téboutex ont eu à confronter un manque réel de main d’œuvre dans une région qui fut pourtant, des années durant, un « bassin » du textile. La crise connue par le secteur du textile à partir de 2008, conjuguée avec l’implantation de l'industrie du câble et du câblage dans la région , a eu pour conséquence le transfert de la main d’œuvre vers ce dernier secteur qui connaît depuis 2014 un vrai essor. Cette pénurie en main d’œuvre à faible et moyenne qualification est un problème réel dans d’autres secteurs. Le renouvellement des structures de la formation professionnelle et la vulgarisation de la reconversion professionnelle comme alternative pour la lutte contre le chômage et la promotion des ressources humaines est l’une des solutions préconisées à l’échelle régionale. 

- La diversification de l’économie sur la base de la valorisation du potentiel local. Cette économie s’organisera toujours autour de la « dominante agricole », tout en favorisant l’émergence d’un complexe agro-industriel et de service axé sur la promotion de l’agro-alimentaire, la recherche scientifique attenante et les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

- L’intégration économique à l’échelle de l’espace régional (Nord-Ouest) et national. Cette composante est essentielle dans la vision de développement régional de Béja. En effet, le potentiel du gouvernorat de Béja et les opportunités de développement qu’il occasionne ne peuvent avoir de la valeur que lorsqu’ils s’inscrivent dans une vision globale autant au niveau sectoriel qu’au niveau spatial. L’espace de croissance économique de prédilection pour Béja est la région du Nord-Ouest, son envergure nationale ne fera que suivre tout simplement. Ma conviction personnelle est que l’avenir économique de la Tunisie pour les cinquante années à venir se jouera dans cette région encore vierge et mal exploitée. La saturation de l’espace littoral-Est, la réduction de plus en plus accentuée de l’espace économique dynamique à l’échelle nationale à un triangle allant de Bizerte à Kélibia et finissant à la Chebba  et l’accentuation du phénomène d’exclusion des espaces de la Tunisie intérieure militent en faveur de cette vision. Deux grands axes de réflexion et de travail transformeraient littéralement le Nord-Ouest d’un espace assisté en un espace pionnier, véritable creuset de la renaissance économique de la Tunisie : Intégration sectorielle et spatiale au niveau des échelons régional et national d’une part et Ouverture sur l’espace Maghrébin et Sud-Européen d’autre part. Il va de soi que cette vision requiert la dotation du Nord-Ouest en infrastructures appropriées : un port maritime d’envergure, un aéroport, un réseau routier et une armature urbaine solide et des ressources humaines bien qualifiées. Le gouvernorat de Béja- grâce à ses attributs en termes de situation géographique, infrastructure, ressources humaines et son legs historico-culturel- est le mieux indiqué pour assumer le rôle de locomotive dans cette vision de développement régional et national.  

Les objectifs majeurs de cette vision sont :

- L’instauration d’un modèle de développement intégré durable et inclusif à économie diversifiée.

- La réduction des disparités socio-spatiales à l’échelle du gouvernorat.

- La promotion et la consolidation des compétences professionnelles des ressources humaines.

 - L’amélioration du niveau de vie des citoyens du gouvernorat.

- L’émergence d’un Pôle de Développement Régional et National attractif et influent à l’échelle régionale (Nord-ouest) et nationale.

III. De quelques conditions incontournables pour la mise en œuvre de cette vision

La mise en œuvre de cette vision, en l’occurrence transformer Béja en Pole de Développement Régional et National, requiert certaines conditions sur lesquelles nous avons eu le privilège de travailler entre 2015 et 2017, soutenus et assistés par une équipe de travail bien soudée et dynamique.

- La mobilisation des élites locales, de la société civile et du commun des citoyens pour l’appropriation de cette vision, de sa légitimité et de sa pertinence et l’engagement de ces mêmes acteurs pour sa mise en œuvre. L’engagement en faveur de cette vision est encore timide, les tiraillements politiques, les inimitiés personnelles et d’autres facteurs « invisibles » sont autant d’obstacles pour l’appropriation de cette vision de développement régional. Cependant, il ne faut pas exclure une communication peut être peu efficiente de la part du pouvoir régional à l’époque pour vulgariser les idées forces du projet.

- La  liquidation des dossiers qui ont longtemps traîné , en l’occurrence les fameux projets « bloqués ». Il s’agit d’une œuvre de déblaiement qui prépare le terrain à la réalisation du plan régional de développement. Quand notre mission a pris fin au mois d’octobre 2017, le coût des projets qu’on a réussi à débloquer atteignait 120 Millions de dinars, il s’agit de projets programmés pour les années 2011,2012 et 2013 essentiellement et dont les fonds étaient transférés au Conseil Régional.

-L’apurement de la situation des zones industrielles existantes et la création de nouvelles zones industrielles furent l’objet d’un suivi rigoureux. Sur la même lancée, l’apurement de la situation des locaux industriels appartenant au Conseil Régional – longtemps délaissés et mal exploités – a presque aboutit durant l’année 2016.

L’effort portant sur les zones industrielles et les locaux industriels visait à répondre à une demande sans cesse croissante en lots de terrains à usage industriel et en locaux industriels. En 2017, et devant la demande sans cesse croissante des investisseurs et la baisse de l’offre, nous avons opté pour la récupération des lots de terrains à usage industriel non encore exploités ou utilisés à d’autres fins en contradiction totale avec les termes des contrats de session.

- La qualification de la main d’œuvre demeure une condition incontournable pour la mise en œuvre de cette vision. Le gouvernorat de Béja, quoiqu’accusant un taux de chômage de 18.5% en 2015, se trouve – paradoxalement -  de plus en plus dans l’incapacité de répondre à la demande en main d’œuvre de faible et moyenne qualification. Cette réalité impose la révision de la carte régionale de la formation professionnelle, des disciplines de formations, des diplômes octroyés en fin de parcours en rapport avec les orientations du plan de développement régional.

Ce problème fut au cœur des débats menés avec les instances centrales du Ministère de la Formation Professionnelle et de l’Emploi lors de la réunion qui s’est tenue au ministère le 3 avril 2017 en présence du ministre à l’époque Imed Hammami. L’un des out-put essentiel fut la création d’une commission régionale pour la révision de la carte régionale de la formation professionnelle. La dernière réunion en date de cette commission se tint au mois de juillet 2017, le projet régional pour la formation professionnelle était en cours de finition. Il préconisait la création d’un nouveau centre multidisciplinaire de formation professionnelle à Medjez-el-Bab, la diversification des sections de formation dans le centre de formation de Béja et la création de deux bureaux d’emploi à Nefza et à Téboursouk.

-La consolidation d’un climat social propice à l’investissement à travers l’approfondissement de la coordination avec les partenaires sociaux (URTT, UTICA, URAP), la dynamisation des instances d’appui et d’accompagnement pour l’investissement, un travail de « marketing » qui met en valeur les avantages comparatifs et les opportunités d’investissement qu’offre le gouvernorat, furent les priorités de tous les jours. Les données concernant l’investissement privé et la création de petits projets financés par la BTS durant 2016 et 2017 ne faisaient que confirmer l’attractivité et le dynamisme économique de Béja.  

Toutes les conditions analysées ci-dessus demeurent toutefois insuffisantes. De mémoire d’homme, jamais une cigogne - signe emblématique de Béja - n’a volé d’une seule aile ! La deuxième aile c’est cette dynamique économique nationale qui tarde à émerger. En effet, nous sommes tout à fait conscients que ces conditions sont insuffisantes si elles ne s’appuient pas sur des mesures d’exception au niveau national pour « booster » la croissance et dynamiser l’économie nationale. Le paradoxe qui crève les yeux se situe entre un besoin pressant de dynamisation de l’économie qui trouve sa justification dans le contexte socio-économique actuel d’une part, et une batterie de lois et de mécanismes… conçus pour un contexte totalement différent, devenus obsolètes et inappropriés et qui ne font que « bloquer » tout effort de dynamisation de cette économie d’autre part. Les maîtres mots de l’étape sont : simplifier les mesures, raccourcir les délais, réduire les intervenants, alléger la « paperasse », déléguer à la région et pratiquer un suivi actif.

Conclusion

Ce sont là les grands traits de cette vision qui préconise de transformer Béja en un Pôle de Développement Régional et National. Nous pensons que cette vision est toujours d’actualité pour le bien de Béja, du Nord-Ouest et de la Tunisie. L’appropriation de cette vision par les acteurs régionaux est acquise, en témoigne la tenue de la semaine du développement régional entre le 8 et le 12 novembre 2017 en coopération avec les services allemands de coopération GIZ et dont j’ai eu le privilège de superviser la préparation des mois durant. En effet, le slogan de cette semaine fut « Béja, Pôle de Développement Régional et National » et ce fut pour moi, quoique n'étant plus en fonction, une source de grande satisfaction. Les intentions d’investissement annoncées lors des travaux de cette semaine du développement régional atteignirent 137 millions de dinars. C’est dire que cette vision a fait du chemin et s’est faite des adeptes. Je pense toujours qu’il est du devoir des élites politiques et intellectuelles de Béja de développer cette vision, de l'enrichir, de la vulgariser et de la traduire en projets concrets.   

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Hamdi Hussein

Ancien Gouverneur de Béja (2015-2017)

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